• PRÉSENT : LA BÊTE TAPIE DANS L’OMBRE ! L’INTUITION DE VÉGÉTA :

    Gokû se stabilisa à quelques mètres de Gohan et Oob. Le père prit son fils dans ses bras.

    - Végéta ! dit Gokû. Je l’emmène chez Dendé !

    Gohan saisit la main de son père.
     
    - Non, c’est… trop tard.
     
    - Qui t’a fait ça ?!

    - Celui qui était sur Namek…

    - Zarbon, cracha Végéta.

    La tête de Gohan tomba sur le côté. Il était mort.
     
    - Gohan ! cria Gotenks ! Grand frère !!
     
    - S’il avait continué de s’entraîner, reprocha Végéta. Ça ne serait jamais arrivé.

    Quand Gokû posa les yeux sur la blessure béante de son fils, il eut l’impression de revivre ce jour où Krilin avait recueilli ses dernières paroles de mourant après qu’ils eurent été transpercés, lui et Raditz, par le Makankôsappo de Piccolo.

    Oob émergea des gravats et se dirigea d’un pas fragile vers le groupe. Gokû reposa avec douceur la tête de Gohan au sol. Quand Oob n’eut plus assez de forces pour se mouvoir, il se laissa tomber au sol, mais Gokû le rattrapa juste à temps, puis se téléporta immédiatement.

    Ce fut à ce moment que Gotenks défusionna. Goten se pencha auprès de son frère défunt, le regard empli d’humidité.

    - Grand frère…
     
    - Ne t’inquiète pas, dit Végéta. Nous le ressusciterons avec les Dragon Ball de la terre. Il n’a jamais été ressuscité par Shenron, n’est-ce pas ?
     
    - Euh… J’en sais rien en fait.

    - Il est probable que Zarbon se soit occupé de Gohan et Oob lorsque nous affrontions les Yasais.
     
    - Yasais ? demanda Trunks. Est-ce que c’était les énergies terrifiantes que nous avons repérées tout à l’heure ?

    - Sans doute, répondit Végéta. Zarbon est arrivé avec eux semble-t-il. Mais il a atterri ailleurs. Sur Namek, je l’ai tué d’une rafale et il a coulé dans un lac. Il y a donc plusieurs explications : soit mon coup ne l’a pas touché mortellement et il a pu rejoindre une medical machine. Ou bien il a été retrouvé par un des hommes de Freeza qui l’a mis dans une medical machine… Non, ça ne tient pas. Il aurait sans doute ensuite rejoint le Commando Ginyu pour avoir sa revanche. De plus, Freeza ne lui aurait pas pardonné sa défaite...

    - Euh… Végéta-san ? demanda Goten.
     
    - Oui, quoi ?

    - On ne comprend rien à ce que vous dites…
     
    - J’essaye de comprendre la situation ! cria Végéta. Maintenant, laissez-moi réfléchir !

    Végéta vit le corps de Gohan. Il eut une seconde la mine grave puis :
     
    - Emmenez son corps à Capsule Corporation, il y a des caissons de réfrigération. Puis annoncez la nouvelle aux autres. Mais dites leur bien qu’on va le ressusciter, d’accord ?
     
    - Tu restes là, Papa ? demanda Trunks.

    - Oui encore un peu. J’irai rejoindre Kakarotto tout à l’heure.
     
    Goten et Trunks mirent chacun un des bras de Gohan sur leur épaule puis partirent vers la capitale de l’ouest.
     
    Végéta décolla également puis se dirigea vers le lieu où s’était déroulé leur combat contre Zarbon. C’était ténu mais il sentait encore l’énergie du monstre et cette dernière allait en augmentant comme s’il se régénérait
     
    Imaginons que mon coup n’ait pas été fatal, pensa Végéta, mais que Zarbon n’ait pas eu accès à la medical machine, je vois mal Dendé venir le soigner (Le Saiyajin sourit.). Alors quelqu’un d’autre possédant cette faculté ou une plante avec des vertus similaires aux Senzus l’a soigné. Mais dans quel but ? Est-ce que ce sont ces Yasais qui l’ont sauvé ? Depuis combien d’années nous observent-ils ? Et pourquoi envoyer un être plus faible qu’eux pour nous régler notre compte alors qu’il ne leur a fallu qu’un coup pour me mettre à terre ?
     
    Végéta se stabilisa près du lieu où s’était déroulé leur dernier combat. Son intuition s’était avérée juste. Zarbon commençait à s’élever dans les airs alors que son corps et son armure étaient totalement remis à neuf.
     
    - Il va falloir t’éliminer avec un Genkidama…, dit Végéta en serrant le poing. Ou alors avec ma nouvelle technique. Tu m’en diras des nouvelles !

     
    *

    *          *
     
    Cerise, la plus scientifique du groupe des Yasais rebelles, attendait le résultat de la fusion des cellules de Son Gokû, Cold et Freeza. Cela n’était plus qu’une question d’heures avant que la cuve ne fasse émerger un premier clone.
     
    Le plan arrivait presque à terme et tout le monde était tombé dans le panneau. Cerise croisa les mains au niveau de son menton. Il avait fallu attendre trente ans avant que Freeza ne périsse sous les coups de Gokû, puis que le fils de ce dernier, Gohan, anéantisse Cell. Ils avaient encore attendu dix ans, voir si Gokû pouvait aller plus loin. Dix ans plus tard, le Saiyajin avait atteint le niveau Trois.

    Combien d’années de sacrifices, de stratagèmes pour arriver à cet instant ? Combien de visions, de plans de destinée ? Combien de temps à tisser les fils du destin afin qu’ils se plient à leur volonté ?! Le pouvoir des Kanassaseijins était décidément un lourd fardeau. Baddack en avait payé un lourd tribut. Baddack… Une épée se mit à racler le sol. Cerise sortit des pensées qui l’avaient assaillie depuis qu’elle avait pris place dans son bureau.
     
    Une lame acérée glissait lentement, entaillant de sa lame effilée l’acier qui composait le sol, créant de petites étincelles au crépitement ténu. Le personnage sortit de l’ombre. Il portait une longue chevelure un peu punk avec de grandes mèches couleur de plomb coulant le long de son dos. Ses yeux étaient d’un rouge ardent, menaçant. Sa bouche esquissa un sourire laissant apparaître des dents de vampire.
     
    Cerise posa ses mains sur son bureau, lentement. Une énergie malfaisante avait envahi la pièce, emplissant l’air d’une atmosphère d’angoisse.
     
    - Maô Kaiô Shin, murmura-t-elle.
     
    - Tout se passe selon nos plans, dit ce dernier.

    - Les premiers clones vont bientôt sortir des cuves.
     
    - Enfin… Cela fait plus de cinq mille ans que j’attends ce moment.

    - Et nous, deux cent cinquante.
     
    - Mais qu’est le temps pour nous ? Seules les créatures faibles tentent de le grappiller jusqu’à la mort et le passage vers l’autre monde. Ce temps aussi est révolu. Il n’y aura bientôt plus de monde des morts, plus de Kaiô. Plus de Kaiô Shin. Plus de Kami Kaiô Shin pour me barrer la route. La frontière sera brisée et je deviendrai le nouveau dieu de l’univers.

    Cerise avait déjà entendu ce discours. Il le glaçait à chaque fois. Pour le moment, Maô Kaiô Shin n’avait jamais fait la démonstration de ses pouvoirs mais elle les devinait immenses. C’était grâce à lui qu’elle avait pu maîtriser la technique des Kanassaseijins, grâce à lui qu’ils avaient trouvé les Dragon Balls pour tenter de se préserver de l’outrage du temps.
     
    *

    *          *

    - Végéta, dit Zarbon. Voici enfin l’heure de ma revanche.

    Le prince des Saiyajins se mit en position de combat.
     
    - Je voudrais te poser une question, dit-il, avant de t’affronter.

    - Je t’écoute.
     
    - Pourquoi les Yasais ont sauvé un être aussi méprisable que toi ?

    Zarbon sourit.
     
    - Il voulait que je veille sur eux.

    - Pourquoi ?
     
    - Parce qu’ils dormaient à intervalles réguliers. Parce que je devais garder les lieux pendant leur sommeil et parce que je faisais partie de leur plan de destinée.
     
    - Leur plan de destinée ?

    - Exactement. Tous les évènements vécus par les Saiyajins n’avaient qu’un seul but. Arriver à ce point précis du temps.
     
    - Comment ça ?

    - Je ne suis pas le seul à avoir été « récolté ». Il fallait pour cette Terre, quelqu’un d’assez puissant pour vous tenir tête sans pour autant vous tuer immédiatement. La création des clones est un subtil mélange de collecte d’énergie.
     
    - Je ne comprends rien à ce que tu racontes !

    - C’est simple. Les Yasais sont trop forts. Ils ne peuvent maîtriser leur force. Demande à un être humain de maîtriser sa force en écrasant une fourmi. Comment seulement la blesser alors qu’on pose sa semelle dessus ? Il ne peut y avoir de dosage pour les Yasais. Ils sont les Dieux de l’univers !
     
    - Tss… Combien de fois ai-je entendu ce discours. Que ce soit Freeza, Cell, Boo ou… moi… Nous avons tous mordu la poussière.
     
    Zarbon disparut du champ de vision de Végéta. Il reçut un coup de coude qui le projeta à une centaine de mètres. Il glissa au sol créant une grande travée. Il se releva en crachant un peu de sang.

    - Je vais m’occuper de toi lentement, dit Zarbon. Te presser comme un citron. Puis je te tuerai.
     
    - Je dois te vaincre en un coup, dit Végéta. Une seule attaque qui nous débarrassera définitivement de toi.
     
    - Essaie donc.
     
    Zarbon fonça vers son adversaire à une vitesse incroyable. Des éclairs parcoururent les rocheuses. Végéta bloqua le genou de Zarbon. Il venait de se transformer en Super Saiyajin 2.

    - Et maintenant, cria-t-il, une petite surprise !

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  • PASSÉ : PREMIER CONTACT ! UNE NAISSANCE ATTENDUE !

    L’année 731 semblait s’écouler rapidement. Pour les Saiyajins, en tout cas, occupés par leurs conquêtes, l’an 1 après Végéta s’achevait dans deux mois. Baddack posa un pied sur le léger promontoire que formait le tumulus de pierre. Il avait maintenant en ligne de mire le petit village des Yamagis. Son dispositif lui indiquait des puissances ne dépassant pas les cinquante unités. Il sourit. Il n’aurait besoin de personne pour conquérir cette planète et l’échanger contre de la technologie. Ce monde était une étuve où l’on survivait au milieu de volcans, menaçant chaque jour de déborder et d’anéantir toute habitation se trouvant sur le chemin d’une soudaine coulée de lave. Le seul intérêt de ce « caillou » perdu dans l’espace résidait dans son métal. La planète Yamagi deviendrait un collecteur de calciaque, qui permettrait de construire de nouveaux vaisseaux, de nouveaux monuments à la gloire des Saiyajins. Mais avant, il faudrait éliminer toute résistance.

    Baddack se laissa glisser le long de la pente qui menait vers le hameau. Un villageois le remarqua. C’était une bête étrange dont les yeux n’étaient que des fentes, dont le nez n’était qu’un trait palpitant, dont les oreilles n’étaient que des trous béants, dont la peau était percluse de stigmates purulents. Il portait un seau rempli de charbon. Baddack considéra qu’un tel être n’avait pas le droit de vivre. Sa simple vision le dégoûtait. Il concentra une onde kikoha entre ses mains. Le Yamagi qu’il visait disparut et fut sur le Saiyajin en une fraction de seconde. Baddack évita de justesse, le revers d’une main palmée. La bête ouvrit une gueule béante et avala une partie de son seau de charbon. Le scaouter indiqua alors une nouvelle puissance. Deux cent cinquante unités ! Baddack laissa couler une goutte de sueur le long de son visage. Il reçut un violent coup de coude qui le projeta hors du village. D’autres êtres sortirent des maisons. Aucun n’était de la même couleur.

    - Nous avons entendu parler de vous, Saiyajin…

    Baddack se releva avec difficulté. Son adversaire n’avait pas remué les lèvres. On parlait dans sa tête !

    - Vous êtes en train de terroriser l’univers… Il est temps de mettre un terme à vos génocides.

    Ils se mirent tous à avaler du charbon. Baddack finit de se relever. Il mit ses bras en arrière puis les projeta en avant pour lancer une rafale de puissants kikohas.

    Quand la fumée se dissipa, Baddack constata avec stupeur que les Miyagis étaient protégés par un bouclier qu’il n’avait pu entamer. Celui qui l’avait attaqué, à la peau jaune comme le soleil, respira à plein poumons l’air vicié de la planète, saturé de dioxyde de carbone. L’être relâcha une vague de feu qui fonça vers Baddack. Ce dernier se protégea de ses bras, sachant qu’il ne pourrait éviter l’offensive. Il se sentit alors saisi par quelqu’un et la vague de chaleur alla éclater sur la chaîne de montagnes volcaniques qui entouraient le village. Baddack, à terre, se releva immédiatement et croisa le regard de son sauveur.

    - Commandeur Bobo, dit-il, vous n’auriez pas dû m’aider... Avez-vous oublié la fierté des Saiyajins ?

    - Est-ce que la fierté vaut la perte d’un de mes hommes ? demanda Bobo en dirigeant son attention vers les Miyagis. Je t’ai déjà demandé de ne pas agir en solo !

    Le ton était ferme. Baddack accepta le reproche sans broncher.

    - Nous allons les battre ensemble, continua Bobo. Que ça te plaise ou non.

    Bobo appuya sur son scaouter.

    - Hum… Ils sont tous à cinquante unités.

    - Visiblement, ils modulent leur force de combat. Ils sont montés jusqu’à deux cent cinquante.

    - Alors il suffit de les tuer avant qu’ils ne mangent leur charbon.

    - Vous observiez mon combat ?

    - Prépare-toi. J’ai une tactique.

    Les deux Saiyajins se mirent en position de combat.

    Le groupe de Miyagis approchaient maintenant de leurs ennemis. Leur seau de charbon se balançait lentement au bout de leur bras, allant d’avant en arrière, à cadence régulière.

    Bobo regarda un instant le ciel. Baddack suivit son regard.

    - Leur bouclier n’a qu’une face…, dit Bobo.

    Ils lancèrent chacun un kikoha, alors que les Miyagis s’apprêtaient à dévorer du charbon. Immédiatement un bouclier se mit en place, les protégeant de l’attaque. Soudain, descendant du ciel, une pluie d’énergie déferla sur les villageois et les habitations.

    Bobo et Baddack s’élevèrent dans le ciel pour se joindre à l’attaque. Un véritable déluge meurtrier s’abattit sur les Miyagis. Les Saiyajins, sans pitié, usaient de toute leur puissance.

    Quand le feu cessa, Baddack salua les compagnons qui l’avaient rejoint.

    - Merci. Selipa. Toma.

    La jeune femme lui fit un sourire narquois, tandis que Toma adoptait une mine agacée.

    - Baddack, dit-il. Pourquoi êtes-vous partis sans nous ?

    - Je voulais aller un peu en éclaireur. Juger du terrain.

    - Et vous êtes allé combattre pour tester l’ennemi ?

    - Ce n’est pas le moment de se chercher des excuses, dit Bobo. Regardez.

    Beaucoup de Miyagis étaient morts mais encore nombreux étaient ceux qui avaient pu se protéger d’un nouveau bouclier pour apaiser la foudre venue du ciel. Ils avalèrent tous leur seau de charbon puis le lancèrent vers l’ennemi à une vitesse proche du son. Le premier seau heurta violemment le menton de Toma qui sentit sa mâchoire se fendiller. Il tomba au sol, assommé, les yeux révulsés.

    - Tomaa ! cria Selipa.

    Elle évita de justesse le second seau.

    - Déployez-vous ! cria Bobo.

    Baddack ne put éviter le cinquième seau qui, à cette vitesse, ressemblait plus à une flèche acérée qu’à un récipient. Il lui entailla profondément la joue gauche. Une gerbe de sang fut projetée sur le plastron de Bobo.

    Les trois Saiyajins s’éloignèrent rapidement les uns des autres. Toma s’écrasa au sol. Baddack se tint la joue pour tenter de stopper l’hémorragie.

    Les Miyagis aspirèrent l’air, provoquant des turbulences.

    - Ici s’arrête votre conquête Saiyajins !!!

    La voix hurla dans la tête des trois guerriers, avant que le feu ne fonce vers eux…

    - Koori !!

    Une vague de froid s’abattit alors. Le feu se transforma en glace à quelques centimètres de Baddack, puis l’amas formé commença à se casser, se diviser en une multitude de petits pics argentés. Les flèches de glace continuèrent de surgir de nulle part et de stopper la progression du feu comme si le temps s’était arrêté, fragmenté, défait. Les Miyagis reculèrent quand ils virent que leur attaque se retournait contre eux et que les morceaux de glace qui tombaient du ciel finissaient d’anéantir leur village.

    Trois êtres se posèrent sur le terrain dévasté. Le premier était grand, chauve, les yeux rouges, la peau bleue. Il adopta une position étrange, mains levées vers le ciel, genoux légèrement pliés :

    - Burrta ! cria-t-il.

    Le second avait une forme humanoïde, les cheveux roux et longs, très musculeux. Il forma un V avec ses bras et un N avec ses jambes :

    - Rikum ! cria-t-il.

    Le troisième était presque transparent, on pouvait voir un liquide épais traverser son corps, ses yeux étaient comme des rubis, ses traits indiscernables, ses mains aux ongles verts avaient les paumes percées de tuyaux projetant encore un souffle glacial. Il posa ses mains sur ses épaules, mit son pied droit sur sa cuisse gauche :

    - Ginyu !! cria-t-il.

    Puis tous les trois prononcèrent les mots magiques censés faire trembler leurs ennemis :

    - Tout le monde nous appelle le Commando Ginyu !

    *

    *             *

    Mimie regardait la cité du haut de la tour royale. Il avait fallu moins d’un an pour reconstruire la planète Végéta. Il ne restait presque plus aucune trace des combats qui avaient autrefois ravagés la ville et permit l’élimination des Tsufurujins. Mimie regrettait de ne plus participer aux conquêtes des planètes aux côtés de ses camarades, mais une obligation impérieuse l’obligeait maintenant à rester sur Végéta et à ne lire que les rapports sur les différentes conquêtes.

    Le roi Végéta fit irruption dans la chambre royale et rejoignit Mimie sur la terrasse.

    - Tout va bien ? demanda-t-il.

    Mimie caressa son ventre qui s’arrondissait adorablement.

    - Tout va bien, sourit-elle.

    - J’aurai bientôt un héritier, dit le roi. Il me succédera. Notre lignée doit être préservée, car c’est elle qui donnera naissance au Super Saiyajin légendaire.

    - Je l’espère de tout cœur Végéta.

    Il caressa sa joue, passa une main dans ses longs cheveux noirs qu’elle avait dénoués. Ses yeux noirs, perçants, semblaient lire les pensées du monarque. Végéta caressa l’emblème royal au niveau de la poitrine de Mimie, un trident, reposant sur un demi-cercle avec une pointe au centre et à chaque extrémité.

    - J’ai un cadeau pour toi, dit le Roi.

    Il agita sa cape et sortit une petite boîte. Mimie l’ouvrit, dévoilant un magnifique pendentif avec en son centre un joyau mauve, cerclé d’une couronne verte foncée. La Saiyajin le prit, tourna le dos à son amant, elle le plaça autour de son cou, puis tendit les deux parties à Végéta qui termina de lier le collier.

    - Merci, dit Mimie.

    Elle toucha le joyau, inconsciente de toute la violence qui avait permis son obtention. Végéta regarda à nouveau sa cité magnifique, construite avec le sang et la sueur des esclaves que son peuple avait ramené d’autres planètes. Végéta serait bientôt le maître de l’univers, il n’en doutait plus, puis son fils lui succéderait. Il repensa à cette ombre qui les avait sauvés dans la cuvette d’Horutenshia : était-ce un Dieu ? Un émissaire du futur ? Le prophète annonçant l’avènement du Super Saiyajin ? Végéta n’en savait rien, en tout cas il était certain qu’une grande puissance le protégeait et que rien, ni personne, ne pourrait désormais l’arrêter.

    *

    *             *

    - Qui sont ces guignols…, hésita Baddack.

    - Je ne sais pas, dit Bobo avec une angoisse qui transparaissait dans sa voix, mais ils sont très puissants. Le Scaouter m’indique cinq mille unités…

    - Quoi !? C’est impossible !!

    Baddack et Selipa allumèrent leur dispositif. Baddack se mit à trembler. Il n’aurait jamais pensé que des êtres aussi puissants puissent exister dans l’univers.


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  • PRÉSENT : L'HEURE PRÉCÉDANT L'ATTAQUE ! LA FAMILLE SON PRESQUE AU COMPLET !

    Gohan referma son livre d’un geste sec. Il se redressa et admira la campagne alentour. Sa mère venait d’appeler tout le monde à venir manger. Videl, Pan et Satan étaient un peu plus loin, Pan voulant montrer ses nouvelles techniques à son grand-père. Elle était de plus en plus forte mais n’avait pas encore atteint le stade de Super Saiyajin et ne l’atteindrait peut-être jamais. Gohan se demanda combien de générations il faudrait avant que le sang des Saiyajins ne se dilue totalement et que ses futurs descendants ne soient plus capables d’atteindre la puissance des guerriers d’antan qu’étaient Végéta et son père.

    -    On arrive !! lança Pan en prenant place sur son kinto’un.

    C’est elle qui en avait hérité et elle l’utilisait souvent appréciant son moelleux et sa vitesse. Satan avait tenté de le chevaucher lui aussi mais l’avait malheureusement traversé perdant quelques dents en s’écrasant au sol.

    Videl marcha aux côtés de Pan, soutenant son père qui avait le visage couvert d’ecchymoses.

    -    Vous allez bien Satan-san ? demanda Gohan avec un sourire.

    -    Oui, oui ! Tout va bien Gohan. Ma petite fille a voulu me montrer ce qu’elle savait faire. Ah ah ah ah ah !

    Satan se redressa fièrement pour montrer qu’il était en pleine forme. Un craquement se fit entendre signe qu’une vertèbre avait dû se déplacer et Satan se plia de douleur.

    -    Tu vas bien grand-père ? demanda Pan.

    -    Papa ? demanda Videl.

    -    Vous voulez que je vous emmène voir Dendé ? proposa Gohan.

    -    A taaable ! réitéra Chichi.

    -    Non, non, ça ira, dit Satan en se tenant le dos. Allons manger.

    Alors que les convives prenaient place à table, on frappa à la porte.

    -    Ce sont sûrement Goten et Trunks, se réjouit Chichi qui finissait de touiller son plat cuisant sur la plaque en inox. Va leur ouvrir Gohan.

    A peine le jeune homme s’était-il levé que la porte s’ouvrait.

    -    Salut tout le monde, lança Goten.

    -    Bonjour, dit Trunks.

    Les jeunes garçons avaient encore bien grandi depuis le départ de Gokû, mais ils gardaient toujours la mine espiègle de garnements prêts à toutes les bêtises.

    - Merci de m’avoir invité Chichi-san, dit Trunks en s’inclinant légèrement.

    -    Le travail à Capsule Corporation se passe bien ? demanda-t-elle.

    -    Oui, oui, éluda le jeune garçon.

    -    Et toi Goten, demanda Chichi en posant son plat sur la table. Tes études ?

    -    Ça va, ça va.

    Goten adressa un petit clin d’œil à son frère et s’assit à ses côtés.

    -    Great Saiyaman est de retour, chuchota-t-il.

    Il regarda Videl et lui dévoila discrètement la montre qui assurait la transformation. Elle sourit.

    -    J’espère que tu es sérieux Goten, dit Chichi en servant le ragoût.

    Mister Satan tendit son assiette avec gourmandise et goûta le plat avec force cérémonie.

    -    Aaah, Chichi-san, dit-il, vous êtes vraiment un cordon bleu.

    -    Merci Satan-san.

    Goten appuya son menton sur ses deux mains en coupe.

    -    Dommage que Papa ne soit pas là.

    Il y eut un long silence.

    -    Peuh, cracha Chichi. Je ne veux plus jamais le revoir.

    La vieille femme adopta une mine renfrognée puis servit les autres assiettes d’une main plus lourde.

    Pan dévora son plat, telle une vraie Saiyajin. Videl picora. Les autres mangeaient avec entrain.

    -    Gohan, tes élèves ne te chahutent plus ? demanda Chichi.

    -    Non plus depuis que je me suis un peu énervé et transformé en Super Saiyajin sans vraiment le vouloir. Ah ah ah. La salle de cours s’est retrouvée saturée d’éclairs. Ils écoutent poliment maintenant.

    -    Gohan. N’utilise pas des méthodes de voyous pour mettre de l’ordre dans ta classe. Je suppose que vous avez des manières plus civilisées Videl, n’est-ce pas ?

    Videl hésita. Elle n’allait pas lui dire qu’à Orange High School, tout le monde savait qu’elle était la femme de Gohan, que le coup d’éclat de son mari s’était répandu dans tout l’établissement et que depuis, ses élèves écoutaient également calmement ses cours.

    -    Et toi ? Pan-chan, tout va bien à l’école ?

    - Tu sais Mamie, j’ai détruit…

    -    Oui, tout se passe bien, coupa Gohan. Pan a d’excellents résul…

    Le jeune homme cessa de parler. Il venait de déceler une énergie étrange. Une goutte de sueur coula sur sa tempe. Il regarda Goten et Trunks qui eux aussi avaient ressenti la menace.

    -    Excusez-nous un instant, dit Gohan.

    Il se leva suivit de Trunks et de son frère.

    A l’extérieur, l’aîné de la famille Son ôta ses lunettes et tenta d’analyser la situation, évaluant les forces en présence.

    -    Je crois qu’il y a notre père là-bas, dit Gohan à Goten.

    -    Il y a aussi le mien, compléta Trunks.

    -    Que fait-on grand-frère ? demanda Goten. On va leur prêter main forte ?

    -    Je ne sais pas. Si vraiment, je sens un grand danger, nous irons les rejoindre. Inutile d’inquiéter les autres. Et de toute façon…

    -    De toute façon ?

    -    De toute façon, je ne pense pas que nous soyons à la hauteur. Laissons Papa et Végéta régler la question…

    -    Au pire, on pourra fusionner, dit Trunks faisant un clin d’œil à Goten. On a quelques nouvelles techniques.

    -    Vous continuez de fusionner ?

    -    De temps en temps, dit Goten en souriant. Y a pas que moi qui fait Great Saiyaman.

    -    Trunks ? Toi aussi ?

    Le nouveau PDG de Capsule Corporation commença à rougir.

    -    Et des fois, on y va en mode fusion ! exulta Goten.

    -    Ah, ah, s’amusa Gohan. Bon, rentrons.

    Le repas continua dans la bonne humeur, mais Gohan restait à l’affût des énergies qui se déployaient. Il sentit que celle de Végéta avait décru d’un seul coup et il se demanda s’il s’était fait blesser ou s’il l’avait dissimulée. Puis, les deux énergies maléfiques disparurent d’un seul coup. Gohan se rasséréna. Son père avait dû en venir à bout. Ils n’auraient pas à intervenir. Puis il sentit qu’une énergie formidable se rapprochait d’eux.
    Gohan se leva brusquement et quitta la table.

    -    Que se passe-t-il encore ? demanda Chichi.

    -    Gohan ?! demanda Videl.

    -    Papa ? interrogea Pan.

    -    Goten ! Trunks ! Venez avec moi. Il y a du grabuge dehors.

    Une fois dehors, ils virent au loin le ciel crépiter d’éclairs. Un combat titanesque était en train de se livrer. Gohan rangea ses lunettes dans la pochette de sa chemise.

    -    Je vais aller voir ce qui se passe. Goten, Trunks, harmoniser vos énergies pour pouvoir fusionner.

    Gohan décolla vers la zone de combat.

    -    Gohaan ! cria Chichi.

    Pan décolla pour rejoindre son père mais Goten se mit en travers de sa route.

    -    N’y va pas pour le moment. C’est trop dangereux.

    Pan fit une moue attristée puis se reposa au sol, au bord des larmes. Elle aurait voulu accompagner son père. Elle aussi sentait bien le danger qui planait dans l’air.

    Mister Satan, resté à table, curait ses dents, l’air absent. Il ne comprenait rien à l’agitation qui avait envahi toute la demeure. Il se resservit une bonne louche du ragoût de Chichi. Il lui demanderait s’il pourrait en emmener une part pour Boo et Bee, leur chien, qui souffrait maintenant de rhumatismes et avait un peu de mal à se déplacer. Même Dendé ne parvenait plus à endiguer l’arthrose qui courait dans ses articulations. Alors qu’il mettait une nouvelle cuillère dans sa bouche, il entendit le crépitement d’une aura.

    Goten et Trunks commencèrent à harmoniser leurs énergies. Il leur faudrait encore quelques minutes avant de pouvoir être parfaitement prêt à exécuter la danse de fusion. Videl, Chichi et Pan tentaient de comprendre la situation. Chichi était en colère et demandait des détails à sa belle-fille sur ce qui se passait.

    *
    *    *

    Gohan s’approchait à grande vitesse de l’endroit où se déroulait l’affrontement. Il aperçut enfin Oob, qui avait bien grandi, et une étrange créature à la peau verte qui lui disait vaguement quelque chose. Se rapprochant du lieu du tumulte, il reconnut le monstre qui faisait face à Oob ! Il l’avait vu sur Namek aux côtés de Freeza ! Krilin lui avait d’ailleurs appris que c’était Végéta qui l’avait tué. Alors que faisait-il là ?

    Zarbon se tourna vers le nouveau venu, le visage écumant de haine. Oob semblait mal en point, son bras droit laissait couler de longues lignes de sang dont certaines avaient coagulé en de longs serpentins écarlates. Son visage était tuméfié et sa tenue de combat avait été arrachée sur une partie du torse, laissant du même coup apparaître une vilaine blessure, lézardant sa poitrine d’une zébrure profonde. Oob tomba de quelques mètres avant de toucher le sol, soulevant un léger nuage de poussière.

    -    En voilà un de moins, exulta Zarbon. Mais je vois que j’ai un nouvel adversaire.

    Gohan se mit en position de combat. Sa tenue n’était pas la meilleure pour se battre mais il ferait avec.

    Zarbon se retrouva juste au dessus de lui. Le Saiyajin métis évita de justesse un cercle d’énergie coupant ressemblant au Kienzan de Krilin. Loin d’exploser au sol, le cercle de ki remonta vers Gohan se lançant à sa poursuite. Le guerrier s’entoura d’une aura et fonça vers les montagnes qui lui faisaient face. Il redressa au dernier moment. Le disque coupa la roche en deux avant de se dissiper dans les airs. Gohan se posa au sol et joignit ses mains.

    -    Kaaa…

    -    Tu n’en auras pas le temps ! cria Zarbon en fonçant sur lui.

    Gohan évita l’énorme poing de la créature verte. Celle-ci venait de se transformer arborant un affreux visage boursouflé. Gohan reçut un autre coup en plein visage, il roula au sol sur plusieurs centaines de mètres. Sa chemise se déchira, ses lunettes se brisèrent répandant des dizaines d’éclats coupants.

    Gohan se releva, cracha un peu de sang. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas livré de combat. Végéta lui ferait sans doute la morale s’il le voyait ainsi à terre, lui reprochant son manque d’assiduité pour continuer à augmenter sa force. Mais il y avait longtemps que Gohan avait fait une croix sur cette volonté propre aux Saiyajins de toujours vouloir sans cesse dépasser leurs limites. Rien ne comptait plus pour lui aujourd’hui que la culture, l’histoire de sa planète, l’infinité de mystères que contenait l’univers. Il préférait la science à la force brute. Il en payait hélas le prix aujourd’hui, mais y aurait-il donc toujours des démons pour venir les tourmenter !?

    Gohan se transforma en Super Saiyajin et réunit les paumes de ses mains sur son front.

    -    Masenko !

    Un rayon traversa le terrain dévasté, à grande vitesse. Zarbon le dévia d’un bras. Sa main se mit à trembler.

    -    Masenko !

    Cette fois-ci, le monstre préféra éviter.

    -    Masenko !

    Gohan enchaînait l’attaque à une vitesse inhumaine. Zarbon en prit une de plein fouet, puis une autre. Alors que la fureur de Gohan semblait s’être apaisée et que le nuage provoqué par l’explosion des multiples attaques se dissipait, Zarbon vit des petits éclairs percer la couche brumeuse. Gohan, le regard mauvais, le fixait.

    -    C’est tout ce que tu sais faire Saiyajin !? cracha le démon

    Gohan se demanda s’il pourrait retourner au niveau que lui avait permis d’atteindre autrefois Rô Kaiô Shin. Mais son adversaire ne pouvait pas être aussi fort. C’était un ancien sous-fifre de Freeza. Que faisait-il là ?!

    Le jeune homme se retrouva en un instant derrière Zarbon, abattant le tranchant de sa main sur son torse, traversant son armure. Zarbon cracha un sang verdâtre avant de s’abattre au sol, détruisant un énorme rocher. Un vent violent secoua le lieu du combat. Gohan espérait en avoir fini avec ce coup. Il fallait maintenant qu’il emmène Oob prendre un Senzu. Ne sentant plus l’énergie de son ennemi, il retrouva sa forme normale puis se posa à terre, rassuré, cherchant l’élève de son père du regard.

    Il ne comprit pas quand il vit le poing de Zarbon sortir de son ventre. Il tourna la tête avec difficulté vers le monstre qui arborait une mine réjouie.

    Zarbon arracha son bras hors du corps de Gohan. Le métis saiyajin serra les dents et tomba à genoux. Sa vue se troubla. Le monstre tourna autour de lui. Il n’avait plus aucune trace de blessures et son armure s’était reconstituée.

    -    Végéta-san t’avait tué, dit-il avec difficulté.

    Gohan cracha encore du sang. La douleur vrilla dans tout son corps. Zarbon concentra une onde kikoha dans sa paume droite. Gohan fut emporté par la vague d’énergie.

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  • PASSÉ : LA FIN DE LA GUERRE ! LE SACRE DU ROI VÉGÉTA !

    Raichi courait à travers le dédale des rues dévastées. La sueur collait ses vêtements à sa peau et il ne doutait pas que les Saiyajins à sa poursuite l’auraient bientôt rattrapé. Raichi se maudissait encore de ne pas avoir été plus convaincant à l’époque, quand il était encore un membre influent du conseil de Plant. Il appuya sur le bouton de mise en route de son scouter mais ce dernier n’affichait plus rien. Impossible de savoir où se situaient exactement ses poursuivants malgré leur taille. De rage, Raichi enleva le dispositif de son oreille et le jeta au sol le brisant en mille morceaux.

    - Maudits Saiyajins ! jura-t-il. Maudits Saiyajins !

    Son plan d’extermination n’avait pas eu la majorité au conseil. Il les avait pourtant prévenus !

    - Nos différentes missions de négociations avec les Saiyajins n’ont encore rien donné, avait dit le Haut-Chancelier. Certains émissaires ne sont même jamais revenus. Il nous reste donc plusieurs options…

    - Il faut mettre en place une véritable armée pour détruire ces monstres ! avait coupé Raichi. Ou bien ils finiront par descendre dans nos villes pour venir nous tuer !

    - Vous n’avez pas la parole Raichi ! s’était insurgé un membre de l’opposition.

    - Si nous mettons en place le plan d’extermination que j’ai déjà proposé à la commission, ils ne seront plus une menace. S’ils continuent de prolifèrer, viendra un temps où l’espace où ils sont confinés ne leur suffira plus. Et vous le savez bien !

    - Raichi ! était intervenu le Haut-Chancelier. Nous ne sommes pas des barbares ! On ne supprime pas toute une ethnie sous prétexte qu’elle est dangereuse. Avec le temps, les Saiyajins finiront par se civiliser. Le plus important est de nous protéger et de continuer à négocier avec eux.

    Raichi avait abattu ses poings sur son parloir.

    - Ce sont des animaux ! Vous ne pouvez…

    - Taisez-vous Raichi !

    Un murmure avait alors agité l’assemblée, intimant au scientifique de faire profil bas.

    - Nous examinerons votre loi, avait conclu le Haut-Chancelier, et votre plan… d’extermination. Tout cela sera soumis au vote.

    Bien entendu, une large majorité avait voté « non ». Mais pourquoi ? Pas dans un but altruiste. Non, les desseins du conseil étaient tout autres. Il voulait se servir des Saiyajins pour accomplir les tâches subalternes, rebutantes. Il voyait le futur de la société tsufurujin comme un havre de paix où les Saiyajins seraient des esclaves serviles, obéissant sans rechigner aux ordres de leurs maîtres. On payait aujourd’hui l’inconséquence du Haut-Chancelier et de ses décisions.

    Les négociations avec les Saiyajins ne donnant rien, le pouvoir en place était passé à la chasse à l’homme, puis à la création d’inhibiteurs pour contrôler les êtres à queue de singe. Cela n’avait fait qu’endiguer le problème, faute de le contrer définitivement. Un vent de révolte avait fini par souffler, mené par un certain Végéta, auto-proclamé roi de la planète Plant.

    La technologie tsufurujin n’avait servi à rien pour tenter de les arrêter, bien au contraire. Les Saiyajins avaient faites leurs, certaines inventions comme le scouter ou les armures de combat, souples et solides à la fois. Repousser les Saiyajins quand ils se transformaient en singe tenait aujourd’hui de la gageure. Ils étaient trop puissants, bien trop puissants…

    Mais il restait encore une chance. Une chance d’inverser l’issue de la guerre. Raichi travaillait depuis des mois sur cette machine capable d’aspirer l’énergie et de réduire les Saiyajins à l’état de larves inoffensives. De plus sa création aspirait la haine des Tsufurujins envers leurs ennemis, la transformant en pure énergie. Bientôt, elle serait assez puissante pour contrer la menace.

    Raichi arriva enfin dans son laboratoire. Il entendit des cris, des larmes, la fureur des singes géants…
    Le scientifique repensa avec douleur au moment où ils avaient bien failli réduire à néant les Saiyajins, alors qu’une grande partie des troupes de Végéta s’était retrouvée coincée dans la cuvette d’Horutanshia. Les armes hyperpuissantes conçues par l’élite scientifique de Plant étaient braquées, prêtes à faire feu. Enfin débarrassé de Végéta, la rébellion saiyajin se déliterait comme neige au soleil.

    C’est alors qu’une attaque venue du ciel avait anéanti les machines qui entouraient la cuvette et une bonne partie des troupes tsufurujins. Levant les yeux au ciel, Raichi avait vu cette ombre aux cheveux dorés, un démon de plus au service de leur ennemi. L’apparition avait disparu comme elle était venue, sorte de guerrier fantôme. Les Saiyajins étaient restés un instant en hébétude devant ce miracle puis reprenant leurs esprits, ils s’étaient rués sur les survivants. Raichi avait échappé de peu au massacre mais le temps lui manquait maintenant. Il devait quitter la planète avec sa machine et revenir quand elle serait parfaitement au point. Ce jour-là, il reprendrait Plant aux Saiyajins.

    Alors que le scientifique accomplissait les derniers préparatifs de son voyage, le toit de son laboratoire explosa, répandant des centaines de débris épars que Raichi eut du mal à éviter. Ouvert sur un ciel de cendres, le laboratoire était maintenant aux prises avec trois singes géants qui détruisaient méticuleusement chaque façade de l’édifice. La lune disparut enfin derrière une aurore naissante. Les Saiyajins retrouvèrent leur aspect premier. Raichi, blessé au visage et au bras, tremblait de tous ses membres.

    - Laisse tomber Tsufurujin, dit une voix dans l’ombre.

    Raichi scruta les alentours et finit par voir son assaillant.

    - Végéta ! cracha-t-il.

    Celui qui se disait roi était maintenant face au scientifique, arborant une mine arrogante et sûre d’elle. Ses cheveux aux reflets auburn étaient hérissés vers le ciel comme de multiples piques prêtes à pourfendre l’importun, son bouc était taillé à la serpe et ses yeux fixes et mauvais, injectés de sang, toisaient avec malice le Docteur Raichi. Aux côtés de Végéta, deux autres Saiyajins, une femme et un homme, visiblement prêts eux-aussi à en découdre, sachant pertinemment que leur ennemi ne leur opposerait guère de résistance.

    - Nous allions gagner ! cria Raichi. La cuvette d’Horutenshia aurait dû être votre tombeau. J’ignore qui était ce démon aux cheveux blonds, mais…

    - La ferme, ordonna Végéta (Il se tourna vers ses deux hommes de main). Lequel de vous deux veut le finir ? Bobo ? Mimie ? Je ne veux plus me salir les mains avec cette piétaille.

    - Je t’en prie Mimie, sourit Bobo.

    La jeune Saiyajin fit craquer ses doigts. Malgré sa transformation en singe géant, son armure était intacte, seulement tâchée du sang des Tsufurujins. Elle passa une main dans sa longue chevelure, remit quelques mèches de cheveux en place. D’habitude, elle les attachait mais sa transformation avait détruit ce qui les maintenait d’ordinaire en une longue queue de cheval.

    - Enfoirés de Saiyajins, jura Raichi. Je jure de tous vous exterminer !

    Il sortit brusquement une arme de derrière son dos prêt à vider le chargeur sur ses ennemis. Il ne fallut qu’une fraction de seconde à Mimie pour se retrouver à la hauteur du scientifique et lui envoyer son coude en pleine figure. Raichi s’écrasa contre sa machine, le visage et le corps en miettes. Il glissa lentement contre la paroi de sa création répandant une longue traînée de sang. Bobo concentra un peu de ki dans sa main droite et projeta l’énergie sur Raichi. La machine et le scientifique furent anéantis par le souffle, bientôt réduits à un tas d’os et de boulons calcinés.

    Végéta jeta un dernier coup d’œil au laboratoire détruit, puis marcha un peu dans les rues de la cité, accompagné de ses deux compagnons. Le jour se levait sur une planète en ruines mais sur la victoire définitive des Saiyajins.

    Végéta repensa à la chance qu’ils avaient eue. Entre l’être aux cheveux d’or qui les avaient sauvés du traquenard où ils auraient dû laisser la vie et la miraculeuse et monstrueuse transformation qui leur avait donné l’ascendant total sur leurs ennemis, Végéta ne doutait plus que les dieux soient de son côté.
    Le chef de la rébellion arriva enfin sur la place centrale. Des milliers de Saiyajins triomphants l’attendaient. Le scouter de Bobo s’agita.

    - Je reçois un message, dit-il. Nos hommes ont découvert un atelier à Rozu contenant des milliers de Pods. Les Tsufurujins préparaient sans doute un départ précipité de Plant.

    - Ces Pods nous serviront à partir à la conquête de l’espace, dit Végéta. Et puis, ne dis plus Plant...
    Bobo n’eut pas le temps de répondre. Végéta se hissa sur l’estrade et s’adressa à son peuple.

    - Aujourd’hui est une grande victoire, déclara-t-il. Nous avons enfin échappé à la férule des Tsufurujins (Une clameur de joie accueillit ses propos). Ce monde est aujourd’hui à nos pieds. Demain, ce sera l’univers tout entier ! (Nouvelle clameur, encore plus forte.) Bientôt tous les peuples de l’espace craindront la planète Végéta et leurs habitants, les Saiyajins !

    La clameur sembla alors embraser toute la cité et monter vers le ciel, menace lancinante qui allait désormais planer sur tous les mondes habités.

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  • PRÉSENT : GOTENKS ADULTE ?! VERS UNE NOUVELLE FUSION !?

    La boule écarlate de Zarbon augmentait à un rythme exponentiel. Il y aurait bientôt assez d’énergie pour anéantir toute la planète.

    - C’est la fin pour vous les singes ! cria Zarbon.

    - Il y a bien longtemps qu’on n’a plus de queue, dit Végéta. On a trouvé un meilleur moyen pour augmenter notre puissance.

    Il se transforma en Super Saiyajin et fonça vers l’ennemi.

    - Trop tard Végéta, exulta le démon à la peau verte.

    - Flash Blade !!

    Végéta s’arrêta en plein vol. Une lame d’énergie bleutée venait de traverser Zarbon au niveau du ventre pour s’arrêter à quelques mètres du prince des Saiyajins.

    - Ah ! se réjouit Gokû. C’est Gotenks !

    - Gotenks ?! demanda Végéta. Ah oui, la fusion de nos fils…

    Gotenks apparut. Il était maintenant au stade 3, mais il n’était plus le jeune garnement d’autrefois qui avait combattu Boo. C’était maintenant un adulte aux muscles saillants, au visage dur, mélange de Son Goten et Trunks après qu’ils eurent effectués la danse des Metamols. Gotenks fit un grand sourire et tendit son bras libre pour faire un v de victoire. Zarbon, surpris, regarda bêtement la lame qui lui sortait du corps. Tout à coup il se sentit entraîné, son corps se déchira tandis qu’il partait s’écraser sur le pan d’une montagne.

    La boule écarlate, perdant alors tout contrôle, commença à tomber vers la Terre. Gokû se mit à la hauteur de Végéta.

    - Besoin d’aide ? demanda-t-il.

    - Ouais, cracha le prince saiyajin.

    - Inutile, cria Gotenks. Youhou ! Super Donuts !

    Des beignets géants aux formes ovoïdes, cercles élastiques vide, se mirent à entourer la boule qui menaçait la planète. Gotenks frappa l’un contre l’autre ses poings fermés. Les donuts se resserrèrent sur le danger, le comprimant en un petit ballon crépitant.

    - Vite ou tout va sauter. Papa, fais-moi une passe !

    Gokû et Végéta se regardèrent.

    - Euh… Lequel ? demanda Gokû.

    - On s’en fiche ! lança la double voix de Gotenks. Ultra Dama Football ! Ready pour la passe ?!

    - Euh… Ouais ! dirent Végéta et Gokû.

    - Ok, Pass ?!

    Gotenks frappa le ballon avec sa chaussure. Végéta prit les devants.

    - Pass ! cria-t-il en rougissant tandis que son pied envoyait valser la boule dans les airs.

    - Youhou ! dit Gotenks en fonçant vers la boule.

    Il effectua un retourné et la ballon jaune partit se perdre dans les profondeurs de l’espace où il explosa enfin. Une magnifique lumière rouge envahit la quasi totalité du ciel un court instant, avant de finalement mourir et de redonner son bleu d’origine à l’atmosphère.

    Plus bas, C18 et Krilin avaient assisté à la démonstration de force.

    - Toujours aussi débile cette fusion, dit C18.

    - Hé, hé, hé, dit Krilin. Goten et Trunks sont encore jeunes.

    - Tu parles, ils sont plus qu’adultes. Mais cette fusion me donne une idée. Plutôt que de laisser le beau rôle à la famille Son et à Végéta. Je vais moi aussi participer à la fête.

    - Hein ? Et comment ? demanda Krilin en lissant la moustache noire qu’il s’était faite récemment pousser et qui laissait déjà apparaître quelques nuances de gris.

    - Je vais aller voir mon frère, dit la jeune femme en passant une main dans ses cheveux dorés, le temps ne semblant pas avoir d’emprise sur l’androïde.

    - Ton… ton frère ? Pour quoi faire ?

    - Pour fusionner et aider les autres. Tu m’as bien dit que les ennemis étaient redoutables non ?

    - Oui pour sûr… J’ai ressenti une puissance terrifiante.

    - Bien, alors il faut de puissants guerriers pour les mettre à mal. Il faut qu’on soit capable de protéger Maron.

    Krilin, qui hésitait depuis un moment, adopta alors une mine grave. Oui, pour sa fille, il était prêt à se sacrifier. Il devait tout faire pour que sa famille soit en sécurité. Mais que voulait faire sa femme ?

    - Nous montrerons comment exécuter la danse de fusion à C17, dit C18 avec un sourire rageur.

    Un peu plus haut, Gotenks sautillait, se réjouissant de sa nouvelle technique.

    - Hé ! cria Végéta. Vous avez 25 et 22 ans ! On dirait un gosse !

    - Hé, hé, hé, s’amusa Gokû.

    Il retrouva tout à coup une mine plus sérieuse.

    - Végéta. Il faut retrouver Oob.

    - Ok.

    Le prince des Saiyajins regarda vers la montagne amputée.

    - Je donnerai cher pour savoir comment Zarbon a pu revenir d’entre les morts…

    - Hé, Gokû ! Végéta !

    Krilin agitait la main pour attirer l’attention de ses amis.

    - On part à Kame House, pour rassurer Maron et Kame Sennin. Donnons-nous rendez-vous avec tous les autres dans deux heures au palais de Dendé !

    - Ok, accepta Gokû.

    C18 et Krilin s’élevèrent puis s’envolèrent vers Kame House.

    - Tu vas me raser cette moustache, Krilin, dit C18. Je crois que je n’aime pas du tout.

    - Hé, hé. Ok, chérie…

    Ils ne furent bientôt plus que deux points lumineux dans l’horizon.

    Gokû se tourna vers Végéta et Gotenks.

    - Je vais essayer de retrouver Oob grâce au Shunkanhido, dit-il.

    - Je viens avec toi, dit Végéta.

    - Moi aussi ! lança Gotenks encore excité par son combat.

    Gokû mit sa main sur l’épaule de Végéta. Ce dernier en fit de même pour l’être issu de la fusion.

    Gokû se concentra quelques instants.

    - Ça y est, dit-il, j’ai quelque chose. Allons-y.

    Ils disparurent de ce qui avait été un champ de bataille.

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