• DRAGON BALL OC CHAPITRE IX

    PASSÉ : LE DÉFI ! DODORIA VS GURINSEIJINS !

    Zarbon se posa un peu en retrait de la place centrale. Déjà des dizaines de guerriers en faisaient de même, prêts à affronter la menace qui planait sur la planète Gurin. Freeza, Cold et Dodoria apparurent alors que la passerelle permettant de pénétrer dans le vaisseau s’abaissait. Les trois démons descendirent sans se hâter. Freeza jeta un regard circulaire, avisant de la situation. Le vaisseau redécolla balayant la place d’un vent mauvais. Il ne fut bientôt plus qu’un point et disparut dans les ténèbres glacées de l’espace.

    - Très bien, dit Cold. Comme ça nous pourrons utiliser notre puissance sans endommager notre moyen de transport.

    - Dodoria-san, dit Freeza. Je vous les laisse. Si quelqu’un vous résiste un tant soit peu, épargnez-le, je vous en prie, oh oh oh. Retenez un peu vos coups.

    - Bien Maître, répondit Dodoria, la bave aux lèvres, souhaitant en découdre au plus vite. (Il se tourna vers les Gurinseijins :) Hé ! Je suis votre adversaire ! Préparez-vous !

    Les soldats de l’armée de Gurin foncèrent vers le démon à la peau violette. Ce dernier fonça dans le tas, emportant avec lui trois guerriers qui se fracassèrent contre un des bâtiments qui s’effondra. Un imprudent tenta de porter un coup à Freeza, mais ce dernier ne bougea que son poing, qui rencontra la joue du soldat, fracassant du même coup le crâne. Le soldat partit dans les airs. Il était déjà mort quand il retomba au sol.

    Dodoria se mit à envoyer des boules de kikoha, s’amusant à toucher ses ennemis comme s’il s’était simplement agi de battre le record d’un nouveau jeu vidéo. Devant le massacre, Zarbon ressentit de la peur, puis peu à peu, il fut envahi par une douce chaleur. Son analyse rapide de la situation lui indiqua que le plus petit des trois était sans doute le chef. C’était lui qu’il devait impressionner. Comme il savait déjà qu’il ne pourrait pas lui porter la moindre estocade, il devait s’en prendre au gros rose, celui qui était en train de massacrer tous ses compatriotes.

    Dodoria traversa un autre soldat de part en part. Du sang vert gicla sur son visage. Il le lécha pour en apprécier la composition. Cela avait un goût d’herbe et de terre. Il le recracha au sol. Aucun d’entre eux n’était parvenu à le toucher pour le moment. Il s’ennuyait presque. Il utilisa un nouveau kikoha pour faire exploser un soldat qui fonçait vers lui en hurlant.

    Freeza était déçu. Il trépignait maintenant d’impatience. Il n’y avait donc personne d’intéressant sur cette planète ?! Tant pis. Au pire, il la revendrait contre de la technologie. Vu de l’espace, elle était très belle. Technos lui en donnerait sans doute un bon prix.

    Zarbon s’était réfugié dans une ruelle sombre. Se pensant protégé par l’ombre de l’immeuble, il ne le vit pas trembler sur ses bases. Dodoria projeta un kikoha avec sa bouche. Une partie du quartier fut rasée. Le bâtiment derrière lequel se cachait Zarbon s’effondra.

    A présent, la population s’éloignait en hurlant, quittant aussi vite qu’elle le pouvait les lieux du massacre. Dodoria cherchait encore des guerriers pour l’affronter mais il n’y avait plus personne pour lui tenir tête. Il prit un des corps sans vie par le cou, le souleva légèrement. Le Gurinseijin réagit. Il n'avait pas encore franchi les portes de l'autre monde.

    - Hé, hé, hé, se réjouit Dodoria. Que dirais-tu d’un dernier coup pour t’achever ?

    Le soldat, tremblant, serra les dents, prêt à encaisser la charge mortelle. Dodoria concentra un peu d’énergie dans sa main mais il n’eut pas le temps de l’utiliser. Un formidable coup de pied en pleine tête l’envoya rouler le long de la place. Il fit exploser les pans de quelques ruines, avant de freiner sa course.

    - Oooh ! se réjouit Freeza. Papa, il y aurait donc quelqu’un d’assez fort pour rejoindre mon armée ?

    - Nous ne serons pas venus pour rien, sourit Cold.

    Dodoria, au comble de la fureur, se releva, prêt à rendre la monnaie de sa pièce à l’impudent.

    - Merci de m’avoir sauvé, dit le soldat à Zarbon en se relevant avec difficulté.

    - Je ne suis là pour te sauver, répondit le Gurinseijin.

    Son poing pulsant de veines traversa le casque de l’infortuné guerrier, réduisant son visage en une bouillie informe. Il s’effrondra au sol, mort cette fois. Zarbon croisa le regard de Freeza. Il le soutint un instant avant d’entendre le cri de Dodoria qui se ruait sur lui. Il évita la première charge, encaissa le second coup qui le propulsa dans les airs.

    - Je n’ai pas le choix, dit-il en se tenant les côtes.

    La transformation stoppa sa course dans les airs. Ses traits affreux et son corps musculeux lui conféraient maintenant une énergie au-delà des limites de son peuple. Aujourd’hui, il allait enfin pouvoir utiliser toute cette force qu’il avait dû dissimuler pendant des années. Sa main droite agrippa son bras gauche. Un formidable canon kikoha déferla alors sur la place. Dodoria n’en croyant pas ses yeux, vit la mort fondre sur lui. Freeza se positionna alors juste au-dessus de lui et dévia l’attaque d’un geste de la main. L’onde partit s’écraser sur le quartier ouest de la cité qui fut totalement anéanti.

    Un vent violent balaya la grande place. Alors que Zarbon tentait de reprendre son souffle, il eut la confirmation que le petit être avait une force phénoménale.

    - Merci Maître, dit Dodoria en souriant.

    - Je ne l’ai pas fait pour vous. Je voulais estimer la puissance de cet individu. Il est manifestement plus fort que vous. Qui sait ? Il pourrait vous remplacer.

    Dodoria avala difficilement sa salive. Une sueur pernicieuse coula sur son front.

    Freeza s’éleva à la hauteur de Zarbon.

    - Vous avez de l’énergie à revendre. Quel est votre nom ?

    - Zarbon.

    - Je suis Freeza. Souhaiteriez-vous vous mettre à mon service et partir à la conquête de l’espace ?

    Zarbon n’en attendait pas moins. Il eut du mal à réprimer un rictus.

    - Je vous servirai du mieux que je pourrai, répondit-il.

    - Une nouvelle recrue ? demanda Cold qui s’était lui aussi élevé à hauteur des deux autres.

    - Oui, papa. Je crois que j’ai enfin trouvé mes deux lieutenants. Mais pour que notre armée soit complète, il nous faut encore une troupe de choc, un commando…

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