• DRAGON BALL OC CHAPITRE XIII

    PASSÉ : PREMIER CONTACT ! UNE NAISSANCE ATTENDUE !

    L’année 731 semblait s’écouler rapidement. Pour les Saiyajins, en tout cas, occupés par leurs conquêtes, l’an 1 après Végéta s’achevait dans deux mois. Baddack posa un pied sur le léger promontoire que formait le tumulus de pierre. Il avait maintenant en ligne de mire le petit village des Yamagis. Son dispositif lui indiquait des puissances ne dépassant pas les cinquante unités. Il sourit. Il n’aurait besoin de personne pour conquérir cette planète et l’échanger contre de la technologie. Ce monde était une étuve où l’on survivait au milieu de volcans, menaçant chaque jour de déborder et d’anéantir toute habitation se trouvant sur le chemin d’une soudaine coulée de lave. Le seul intérêt de ce « caillou » perdu dans l’espace résidait dans son métal. La planète Yamagi deviendrait un collecteur de calciaque, qui permettrait de construire de nouveaux vaisseaux, de nouveaux monuments à la gloire des Saiyajins. Mais avant, il faudrait éliminer toute résistance.

    Baddack se laissa glisser le long de la pente qui menait vers le hameau. Un villageois le remarqua. C’était une bête étrange dont les yeux n’étaient que des fentes, dont le nez n’était qu’un trait palpitant, dont les oreilles n’étaient que des trous béants, dont la peau était percluse de stigmates purulents. Il portait un seau rempli de charbon. Baddack considéra qu’un tel être n’avait pas le droit de vivre. Sa simple vision le dégoûtait. Il concentra une onde kikoha entre ses mains. Le Yamagi qu’il visait disparut et fut sur le Saiyajin en une fraction de seconde. Baddack évita de justesse, le revers d’une main palmée. La bête ouvrit une gueule béante et avala une partie de son seau de charbon. Le scaouter indiqua alors une nouvelle puissance. Deux cent cinquante unités ! Baddack laissa couler une goutte de sueur le long de son visage. Il reçut un violent coup de coude qui le projeta hors du village. D’autres êtres sortirent des maisons. Aucun n’était de la même couleur.

    - Nous avons entendu parler de vous, Saiyajin…

    Baddack se releva avec difficulté. Son adversaire n’avait pas remué les lèvres. On parlait dans sa tête !

    - Vous êtes en train de terroriser l’univers… Il est temps de mettre un terme à vos génocides.

    Ils se mirent tous à avaler du charbon. Baddack finit de se relever. Il mit ses bras en arrière puis les projeta en avant pour lancer une rafale de puissants kikohas.

    Quand la fumée se dissipa, Baddack constata avec stupeur que les Miyagis étaient protégés par un bouclier qu’il n’avait pu entamer. Celui qui l’avait attaqué, à la peau jaune comme le soleil, respira à plein poumons l’air vicié de la planète, saturé de dioxyde de carbone. L’être relâcha une vague de feu qui fonça vers Baddack. Ce dernier se protégea de ses bras, sachant qu’il ne pourrait éviter l’offensive. Il se sentit alors saisi par quelqu’un et la vague de chaleur alla éclater sur la chaîne de montagnes volcaniques qui entouraient le village. Baddack, à terre, se releva immédiatement et croisa le regard de son sauveur.

    - Commandeur Bobo, dit-il, vous n’auriez pas dû m’aider... Avez-vous oublié la fierté des Saiyajins ?

    - Est-ce que la fierté vaut la perte d’un de mes hommes ? demanda Bobo en dirigeant son attention vers les Miyagis. Je t’ai déjà demandé de ne pas agir en solo !

    Le ton était ferme. Baddack accepta le reproche sans broncher.

    - Nous allons les battre ensemble, continua Bobo. Que ça te plaise ou non.

    Bobo appuya sur son scaouter.

    - Hum… Ils sont tous à cinquante unités.

    - Visiblement, ils modulent leur force de combat. Ils sont montés jusqu’à deux cent cinquante.

    - Alors il suffit de les tuer avant qu’ils ne mangent leur charbon.

    - Vous observiez mon combat ?

    - Prépare-toi. J’ai une tactique.

    Les deux Saiyajins se mirent en position de combat.

    Le groupe de Miyagis approchaient maintenant de leurs ennemis. Leur seau de charbon se balançait lentement au bout de leur bras, allant d’avant en arrière, à cadence régulière.

    Bobo regarda un instant le ciel. Baddack suivit son regard.

    - Leur bouclier n’a qu’une face…, dit Bobo.

    Ils lancèrent chacun un kikoha, alors que les Miyagis s’apprêtaient à dévorer du charbon. Immédiatement un bouclier se mit en place, les protégeant de l’attaque. Soudain, descendant du ciel, une pluie d’énergie déferla sur les villageois et les habitations.

    Bobo et Baddack s’élevèrent dans le ciel pour se joindre à l’attaque. Un véritable déluge meurtrier s’abattit sur les Miyagis. Les Saiyajins, sans pitié, usaient de toute leur puissance.

    Quand le feu cessa, Baddack salua les compagnons qui l’avaient rejoint.

    - Merci. Selipa. Toma.

    La jeune femme lui fit un sourire narquois, tandis que Toma adoptait une mine agacée.

    - Baddack, dit-il. Pourquoi êtes-vous partis sans nous ?

    - Je voulais aller un peu en éclaireur. Juger du terrain.

    - Et vous êtes allé combattre pour tester l’ennemi ?

    - Ce n’est pas le moment de se chercher des excuses, dit Bobo. Regardez.

    Beaucoup de Miyagis étaient morts mais encore nombreux étaient ceux qui avaient pu se protéger d’un nouveau bouclier pour apaiser la foudre venue du ciel. Ils avalèrent tous leur seau de charbon puis le lancèrent vers l’ennemi à une vitesse proche du son. Le premier seau heurta violemment le menton de Toma qui sentit sa mâchoire se fendiller. Il tomba au sol, assommé, les yeux révulsés.

    - Tomaa ! cria Selipa.

    Elle évita de justesse le second seau.

    - Déployez-vous ! cria Bobo.

    Baddack ne put éviter le cinquième seau qui, à cette vitesse, ressemblait plus à une flèche acérée qu’à un récipient. Il lui entailla profondément la joue gauche. Une gerbe de sang fut projetée sur le plastron de Bobo.

    Les trois Saiyajins s’éloignèrent rapidement les uns des autres. Toma s’écrasa au sol. Baddack se tint la joue pour tenter de stopper l’hémorragie.

    Les Miyagis aspirèrent l’air, provoquant des turbulences.

    - Ici s’arrête votre conquête Saiyajins !!!

    La voix hurla dans la tête des trois guerriers, avant que le feu ne fonce vers eux…

    - Koori !!

    Une vague de froid s’abattit alors. Le feu se transforma en glace à quelques centimètres de Baddack, puis l’amas formé commença à se casser, se diviser en une multitude de petits pics argentés. Les flèches de glace continuèrent de surgir de nulle part et de stopper la progression du feu comme si le temps s’était arrêté, fragmenté, défait. Les Miyagis reculèrent quand ils virent que leur attaque se retournait contre eux et que les morceaux de glace qui tombaient du ciel finissaient d’anéantir leur village.

    Trois êtres se posèrent sur le terrain dévasté. Le premier était grand, chauve, les yeux rouges, la peau bleue. Il adopta une position étrange, mains levées vers le ciel, genoux légèrement pliés :

    - Burrta ! cria-t-il.

    Le second avait une forme humanoïde, les cheveux roux et longs, très musculeux. Il forma un V avec ses bras et un N avec ses jambes :

    - Rikum ! cria-t-il.

    Le troisième était presque transparent, on pouvait voir un liquide épais traverser son corps, ses yeux étaient comme des rubis, ses traits indiscernables, ses mains aux ongles verts avaient les paumes percées de tuyaux projetant encore un souffle glacial. Il posa ses mains sur ses épaules, mit son pied droit sur sa cuisse gauche :

    - Ginyu !! cria-t-il.

    Puis tous les trois prononcèrent les mots magiques censés faire trembler leurs ennemis :

    - Tout le monde nous appelle le Commando Ginyu !

    *

    *             *

    Mimie regardait la cité du haut de la tour royale. Il avait fallu moins d’un an pour reconstruire la planète Végéta. Il ne restait presque plus aucune trace des combats qui avaient autrefois ravagés la ville et permit l’élimination des Tsufurujins. Mimie regrettait de ne plus participer aux conquêtes des planètes aux côtés de ses camarades, mais une obligation impérieuse l’obligeait maintenant à rester sur Végéta et à ne lire que les rapports sur les différentes conquêtes.

    Le roi Végéta fit irruption dans la chambre royale et rejoignit Mimie sur la terrasse.

    - Tout va bien ? demanda-t-il.

    Mimie caressa son ventre qui s’arrondissait adorablement.

    - Tout va bien, sourit-elle.

    - J’aurai bientôt un héritier, dit le roi. Il me succédera. Notre lignée doit être préservée, car c’est elle qui donnera naissance au Super Saiyajin légendaire.

    - Je l’espère de tout cœur Végéta.

    Il caressa sa joue, passa une main dans ses longs cheveux noirs qu’elle avait dénoués. Ses yeux noirs, perçants, semblaient lire les pensées du monarque. Végéta caressa l’emblème royal au niveau de la poitrine de Mimie, un trident, reposant sur un demi-cercle avec une pointe au centre et à chaque extrémité.

    - J’ai un cadeau pour toi, dit le Roi.

    Il agita sa cape et sortit une petite boîte. Mimie l’ouvrit, dévoilant un magnifique pendentif avec en son centre un joyau mauve, cerclé d’une couronne verte foncée. La Saiyajin le prit, tourna le dos à son amant, elle le plaça autour de son cou, puis tendit les deux parties à Végéta qui termina de lier le collier.

    - Merci, dit Mimie.

    Elle toucha le joyau, inconsciente de toute la violence qui avait permis son obtention. Végéta regarda à nouveau sa cité magnifique, construite avec le sang et la sueur des esclaves que son peuple avait ramené d’autres planètes. Végéta serait bientôt le maître de l’univers, il n’en doutait plus, puis son fils lui succéderait. Il repensa à cette ombre qui les avait sauvés dans la cuvette d’Horutenshia : était-ce un Dieu ? Un émissaire du futur ? Le prophète annonçant l’avènement du Super Saiyajin ? Végéta n’en savait rien, en tout cas il était certain qu’une grande puissance le protégeait et que rien, ni personne, ne pourrait désormais l’arrêter.

    *

    *             *

    - Qui sont ces guignols…, hésita Baddack.

    - Je ne sais pas, dit Bobo avec une angoisse qui transparaissait dans sa voix, mais ils sont très puissants. Le Scaouter m’indique cinq mille unités…

    - Quoi !? C’est impossible !!

    Baddack et Selipa allumèrent leur dispositif. Baddack se mit à trembler. Il n’aurait jamais pensé que des êtres aussi puissants puissent exister dans l’univers.


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  • Commentaires

    1
    sayanfemal
    Samedi 29 Octobre 2011 à 14:22

    J AI PAS COMPRI

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